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La justice pénale et le tragique de répétition

Le 18 juin 2015
La récente relaxe prononcée par le Tribunal Correctionnel de LILLE en faveur de l'ancien directeur du FMI Dominique Strauss-Kahn dans l'affaire dite "du Carlton", a donné lieu à un très lumineux éditorial dans le quotidien Les Echos, sous le titre "La justice pénale et le tragique de répétition". (lire ici)

Favilla, la plume éditoriale collective du journal économique, y dénonce avec finesse les errements de notre justice pénale lorsque le juge cède à la tentation de  « jouer les justiciers dès qu'un dossier met en cause une personnalité médiatique ».


Ou lorsqu'il confond indépendance et autisme.

Quand l’indépendance du juge, garantie fondamentale de l’Etat de droit, le conduit « à n'en faire qu'à sa tête en rejetant a priori toute objection des avocats et, pis encore, de ses collègues ou de sa hiérarchie, alors la route vers le désastre pénal est toute tracée. Aux frais du peuple français. » se désole(nt) ainsi Favilla.

Si cette surdité doublée de cécité du juge a maintes fois conduit au désastre pénal dans des affaires retentissantes, telles que celles citées par l’éditorialiste des Echos (Outreau en tête), elle est aussi à l’origine, au quotidien, de désastres confidentiels, anonymes, sans autre écho que celui des tragédies individuelles vécues par ceux qui en sont victimes.

C’est contre cette surdité et cette cécité du juge que l’avocat pénaliste doit se battre au quotidien, loin des micros et des caméras.

C’est sa mission et son honneur.

Depuis plus de 25 ans, Maîtres Frédéric DELAMEA et Sammy JEANBART, avocats pénalistes au sein du Cabinet DFJM à VERSAILLES, ont fait de ce combat le fondement de leur engagement professionnel.